Nos hemos reido....... y hemos apreciado a "the horn of plenty"
El cuerno de la abundancia ou la corne de l'abondance de
Juan Carlos Tabío, 2008
Le cinéma cubain est toujours bien vivant (une douzaine de productions
en 2009) même si les écrans français ne le montrent que rarement.
Proche collaborateur et co-réalisateur des films de Tomas Gutierrez
Alea ( fresa y chocolate, se permuta..) à partir du milieu des années 90, Juan Carlos Tabio poursuit,
depuis la mort de ce dernier, une carrière en solo marquée par cette
auto-dérision qui a fait les meilleurs films cubains de l'histoire (Les
douze chaises ou Mort d'un bureaucrate, par exemple, de Gutierrez
Alea).
C'est un conte sans prétention, où Tabio se
permet d'égratigner gentiment ses compatriotes et ses dirigeants.
L'anecdote y prend le pas sur l'analyse, mais il est agréable de suivre
cette histoire très latine, sensuelle et musicale qui décrit des
comportements humains (en particulier l'avidité) qui, au delà du
contexte cubain, a des résonances universelles. Il est bien dommage que
le film ne soit visible que dans 6 salles en France (696 pour Sherlock
Holmes).